Pilar ALBAJAR & Antonio ALTARRIBA
Tyrannies
Jane Evelyn ATWOOD
Quatre Histoires
Quatre Histoires
Divers
© Jane Evelyn Atwood, Woods Hole, Cape Cod, Massachussets, U.S.A., 1983 série Divers / Courtesy Galerie IN CAMERA |
Photos de commandes ou photos libres, photos de chance et même de hasard - des images prises ici et là, en promenade, en famille, en soliatire, quand je flâne ou quand je travaille pour les autres. Des ponctuations dans des phrases, dans de longues histoires, des temps de pause, des parenthèses, peut être. Toutes des images qui ne figurent pas forcément dans les sujets de livres mais qui comptent pourtant autant dans mon parcours de photographe. Toutes des photos de moi, une sorte de journal, les DIVERS de moi-même.
Femmes en prison
Jane Evelyn Atwood
www.janeevelynatwood.com
Jane Evelyn ATWOOD - Divers
Exposition présentée du mardi 14 avril au dimanche 27 mai 2012
Esplanade François Mitterrand 29000 Quimper
02 98 55 55 77
> Ouvert du mardi au samedi 10h12h-13h18h dimanche 14h18h
Femmes en prison
© Jane Evelyn Atwood, Parloir intérieur, maison d'arrêt de femmes de Dijon, 1991
série Femmes en prison / Courtesy Galerie IN CAMERA
série Femmes en prison / Courtesy Galerie IN CAMERA
J’ai commencé à photographier les femmes incarcerées
en 1989. Pendant dix ans, je me suis concentrée sur les criminelles de
droits commun dans quarante prisons - maisons d’arrêts, centres de détention et
pénitentiaires - dans neuf pays en
Europe, Europe de l’Est et les États-Unis jusque dans des couloirs de la mort.
Au départ, la curiosité était mon principal motif. La surprise, le choc et la
stupeur ont pris le relais. La rage m’a portée jusqu’au bout.
Dès le début, j’ai été frappée par l’immense manque
affectif des prisonnières. Elles avaient été écrasées non seulement par
l’ignorance, la pauvrèté et une vie de famille éclatée, qui sont le lot commun
de presque tous les détenus, mais aussi
par des années – quand ce n’est pas une vie entière – d’abus physiques et
sexuels exercés sur elles par les hommes. Souvent, ces même femmes
purgeaient une peine pour des actes qu’un homme avait commis, ou pour des actes
qu’elles n’auraient jamais commis toute seule. Trop souvent,
la politique mise en oeuvre dans les prisons de femmes consiste à
humilier plutôt qu’à réhabiliter. Des
femmes qui étaient brisées dehors continuent, en prison, à être traitées comme
des citoyennes de seconde zone. Un large pourcentage des femmes incarcérées le sont
pour des délits non violents. Est-ce
vraiment nécessaire de les mettre en prison? Une fois incarcérées, elles ont moins de chances de s’en sortir que les
hommes, les programmes de formation et les possibilités de travail des femmes
sont limités et débilitants.
Pour chaque femme qui a accepté de participer à ce
travail, des centaines ont refusé: elles craignaient les représailles des gens
à l’éxterieur, ou des gardiens (nes) à l’intérieur, si elles disaient la
vérité. Dans le monde entier, les administrateurs de prison prétendent
protéger les détenues de l’exploitation; en vérité, ils font tout leur
possible pour les empêcher de s’exprimer sur la réalité de ce qu’elles vivent
derrière les barreaux. La honte empêche
certaines femmes de parler. Pour
beaucoup d’autres, c’est la peur. Mais
la grande majorité d’entre elles est tout simplement réduite au silence.
Mines antipersonnel
© Jane Evelyn Atwood, Victime de mine, pas de jambes, un bras, en enfant, Kuito, Bié, Angola, 2002
série Mines antipersonnel / Courtesy Galerie IN CAMERA
série Mines antipersonnel / Courtesy Galerie IN CAMERA
Au cours des vingt dernières années, plus de trois
cent soixante types de mines antipersonnel ont été développés. Une fois en
place, ces armes restent en sommeil, jusqu’à ce qu’elle explosent, par simple
contact, ou sous la pression d’un poids. Les modèles les plus récents sont en
plastique, afin d'échapper aux détecteurs de métaux dont se servent les
démineurs. Ces mines sont souvent de couleurs vives et attirent les enfants,
qui les ramassent. Elles ne visent pas des victimes précises mais elles
mutilent sans discrimination. En 2002, plus du 85 % du nombre total de victimes
de mines antipersonnel étaient des civils, parmi lesquels de nombreux enfants.
Les mines antipersonnel sont conçues pour estropier, non pour tuer. Ceux qui réchappent
à ces accidents sont amputés. Les répercussions psychologiques des accidents
causés par les mines s’avèrent aussi traumatisantes que leurs effets physiques.
Après une commande pour Handicap International au
Cambodge en 2000, j’ai voyagé pour moi-même dans quatre autres pays
particulièrement dévastés par des mines-antipersonnels. Ce travail m’a conduite au cœur de pays
ravagés par des décennies de guerre, de pays infestés de mines par des
puissances extérieures, puis de nouveau minés par leur propre population durant
des guerres civiles sans merci.
Cambodge, Mozambique, Kosovo, Angola, Afghanistan -
ces pays ont été saignés à blanc jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les gens,
des êtres humains extraordinaires qui, envers et contre tout, ont réussi à
survivre – sans jambes, sans bras, aveugles, les chairs déchiquetées, avec ou
sans prothèse, leurs enfants cassés et mutilés pour toujours.
© Jane Evelyn Atwood, Les Gonaïves, Haïti, 2005
série Haïti / Courtesy Galerie IN CAMERA
série Haïti / Courtesy Galerie IN CAMERA
J’ai photographié Haiti entre 2005 – 2008. Dans les
années 2000, la violence a monté d’un cran en Haïti, avec les prises d’otages
incluant des journalistes, dont deux ont été sauvagement torturés et tués. Dans
ce climat d’insécurité et de terreur, j’ai voulu me concentrer sur la vie
quotidienne de la population vivant sur l’île.
La presse se focalisait sur Port au Prince et Cité Soleil - j’allais partout ailleurs. Ces photos ont été prises aux Gonaïves, à Jérémie,
Port-de-Paix, Anse Rouge, Fatima la Coupe, La Pointe, Anse-à-Foleur, Sainte-Anne, Chansolme, Saint-Louis-du-Nord, Sources Chaudes, et Bassin Bleu.
J'ai effectué un dernier voyage six semaines après le
tremblement de terre du 12 janvier 2010 qui a détruit Port-au-Prince, faisant
plus de 230.000 morts, 300.000 blessés et 1,2 millions de sans-abris.
Jane Evelyn Atwood
www.janeevelynatwood.com
Jane Evelyn ATWOOD - Trois Histoires (Femmes en prison, Mines antipersonnel, Haïti)
Exposition présentée du mardi 15 mai au samedi 23 juin 2012
Esplanade Julien Gracq 29000 Quimper
02 98 98 86 60
> Ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h
" Plouhinec ": restitution de la résidence artistique
© Jane Evelyn Atwood, Autoportrait, 1978 / Courtesy Galerie IN CAMERA
Bien sûr, la mer avant tout, étendue en bas des falaises, bleu azur à
perte de vue, le soleil étincelant sur sa surface, telles des rides sur un
visage vieilli, frappé par ses éclats.
En haut, une rangée de verdure : gris anthracite, vert chasseur,
couleurs pales et fragiles des nouvelles feuilles à peine apparentes qui
annoncent les landes qui envahiront les espaces plus tard.
Je suis arrêtée par les matières – l’eau, le bois, la pierre - même
l’asphalte de la seule route qui longe la mer sur la hauteur, coupée de la
plage par un pan de végétation. Le ruban noir brillant, frappé par le soleil de
l’après-midi, épais comme du plomb le soir dans l’ombre.
Et
partout les chemins qui serpentent entre les buissons, traversent les rochers,
disparaissent dans un horizon infini où le ciel et la mer se rejoignent - cette
mer démesurée et éblouissante, écaillée comme le dos d'un reptile, gonflée de
puissance.
Le
ciel, une chappe sans fin, immense, au-dessus de tout.
De
temps à autre un personnage, minuscule.
Je photographie tout, une sorte
d’exercice de composition et de style, me demandant si l’émotion y trouve sa
place. C’est une explosion, une ferveur née de ne pas avoir fait d’images
depuis si longtemps, les deux années les plus dures de ma vie, où je me
demandais quand et comment les tristesses trouveraient leur terme.
Et me voilà, en face de cette mer, le mouvement incessant des vagues qui
s’échouent sur l’estran, le soleil qui tape, l’eau qui vient et se retire, le
sable qui se forme et se reforme, les pierres immuables, solides, là, depuis
toujours.
Images natures, presque sans personne, j’ai envie de tout prendre,
absolument tout.
De me saisir de cette force de la nature.
Jane Evelyn Atwood, mai 2012
Jane Evelyn ATWOOD - Plouhinec
Exposition présentée du mardi 15 mai au samedi 23 juin 2012
> Galerie Aktinos
43 rue Aristide Briand 29000 Quimper
06 49 42 76 10
> Ouvert du mercredi au samedi de 15h à 18h30
William BETSCH
Evidence, le travail d'oubli
© William Betsch, Portrait of a man: ultraviolet of a faded photograph (4x5mm)
série Evidence, le travail d'oubli
La découverte par le photographe
des traces des détenus des prisons souterraines du camp d’internement de la
Deuxième Guerre mondiale a mené au classement de Drancy sur la liste des
monuments historiques en 2001.
Cette enquête personnelle sur la
mémoire collective s’est déroulée entre février 1998 et juin 2000. Le document
photographique qui en résulta fut à l’origine d’une injonction ministérielle
qui mit fin à la mutilation architecturale de la Cité, afin d’obtenir sa sauvegarde.
Situé en banlieue norde de
Paris, Drancy était bien plus qu’un « camp français. » Conçue en 1930
par les architectes Eugène Beaudoin et Marcel Lods comme prototype d’une forme
utopique de logement urbain, « La Cité de la Muette » devint le camp
de concentration le plus grand d’Europe occidentale. Au centre d’un réseau de
plus de 100 camps français, sa tête de ligne fit de Drancy une satellite d’Auschwitz. Entre 1939 et 1944, quelques
141,000 personnes y furent déportées, dont 75,000 Juifs – gazés majoritairement
dès la « livraison » – et 66,000 « non-racials » dont deux
sur trois pour des « faits de resistance ».
Les photographies des cachots
souterrains à Drancy recensent ses populations carcérales successives de 1938,
date vraisemblable de sa mise en service suite aux premières directives visant
communistes et étrangers , aux déportations de masse qui débutèrent en
1942, jusqu’à 1947, lorsque 6,000 personnes accusées d’avoir collaboré avec le
régime nazi s’y trouvaient. Depuis 1950, la Cité de la Muette fait office de
HLM pour 600 habitants.
© William Betsch, Magen David (1,5cm), graphite série Evidence, le travail d'oubli
William BETSCH - Evidence, le travail d'oubli
Exposition présentée du mardi 15 mai au samedi 23 juin 2012
18 rue Roger Salengro 29000 Quimper
02 98 98 40 81
>
Mardi,jeudi,vend. 13h30-18h/ mer. 10h-12h, 13h30-18h/ sam. 10h-12h, 14h-17h
> Attention du 5 au 19 juin / visites
uniquement sur rendez-vous
Gilles COULON
Hiver(s)
Hiver(s)
© Gilles Coulon, série Hiver(s) / Courtesy Galerie Particulière
J’ai cherché
dans l’hiver celui des autres. De ceux que je ne veux pas regarder et qu’on ne
voit plus. Leur présence
est insupportable. Elle devrait être inadmissible. L’habitude les a rendus
insignifiants. Ils font
désormais partie du paysage urbain. À quelle distance faut-il se placer pour
contempler un paysage? Quelle distance
l’indifférence met-elle entre le passant et ces corps allongés dans les recoins
du bitume?
Dans l’hiver de
la campagne, saisi à l’arraché, j’ai cherché la trace, en creux, des «sans
domicile fixe». Dans la
contemplation brève d’un pays enneigé, j’ai voulu prendre le temps de les
regarder. Au moment de l’année où le climat les menace plus qu’à l’ordinaire et
nous rappelle un bref instant qu’ils existent.
© Gilles Coulon, série Hiver(s) / Courtesy Galerie Particulière
Gilles COULON - Hiver(s)
Exposition présentée du mardi 15 mai au samedi 23 juin 2012
> Galerie Saluden
18 rue Laënnec 29000 Quimper
02 9895 15 94
> Mardi 14h - 19h / du mercredi au samedi 10h-12h, 14h-19h
Joakim ESKILDSEN
The Roma Journeys
The Roma Journeys
© Joakim Eskildsen, Venus and Mucusoara, Stefanesti, Roumanie
série The Roma Journeys / Courtesy Gallery TAIK
Entre 2000 et
2006, l’écrivain Cia Rinne et moi avons entrepris de voyager à travers sept
pays différents (Hongrie, Inde, Grèce, Roumanie, France, Russie, Finlande) pour
mieux connaître les Roms et les conditions de vie auxquelles ils font face.
Nous avons toujours essayé de passer un temps considérable avec les gens dont
nous voulions apprendre et, si possible, de vivre avec eux pendant un moment.
C’est d’abord
notre curiosité qui nous a conduit dans les quartiers roms de Hevesaranyos,
dans le Nord-Ouest de la Hongrie, où nous avons séjourné quatre mois chez
Magda, une vieille Tsigane. Nos autres voyages en Roumanie, en Inde et à
travers la Finlande se sont faits à la suite de contacts personnels, tandis
qu’en Grèce et en Russie, nous avons initialement été aidés par des
organisations de défense des droits de l’homme, et en France par le Centre de
recherches tziganes, à Paris. Ces voyages n’ont pas du tout été méticuleusement
planifiés, et ont davantage été le fruit d’une série de coïncidences qui nous ont
permis d’entrer en contact avec les Roms.
Nous nous sommes efforcés de communiquer directement avec eux ;
cela a été possible dans la plupart des pays.
Il nous a
souvent été demandé ce qui avait suscité notre intérêt pour les Roms, mais nous
sommes incapables de donner une réponse définitive, et encore moins exhaustive.
Ce qui est sûr, c’est qu’une fois que nous avons commencé, nous étions
simplement incapables d’arrêter le projet. Plus nous faisions connaissance avec
les Roms, plus notre intérêt et notre affection pour eux grandissaient.
Dispersés à
travers le globe, les Roms vivent dans presque toutes les parties du monde,
chaque groupe étant caractérisé par une langue, une culture et une situation
distinctes. Ils sont profondément influencés par les pays dans lesquels ils
vivent. Ils n'ont jamais vécu, et ne vivent pas, « en dehors de la
société », comme on le conçoit communément à tort. Souvent, les Roms sont
considérés comme les plus vifs protecteurs de l'héritage culturel d'un
pays : ils conservent dans certains cas les langues vivantes, comme les
Gitans catalans dans le sud de la France. Les Kaale de Finlande cultivent, eux,
un code vestimentaire qui a son origine dans la mode de la campagne finnoise d'il
y a un siècle.
Exposition présentée en partenariat avec la galerie L'Imagerie Lannion
Nous présentons dans le cadre du Festival Mai Photographies 3 chapitres de The Roma Journeys: Hongrie, Roumanie, France. Les 4 autres chapitres (Grèce, Inde, Russie, Finlande) seront présentés à L'Imagerie de Lannion pendant les Estivales Photographiques du Trégor du 30 juin au 29 septembre 2012.
Exposition présentée en partenariat avec la galerie L'Imagerie Lannion
Nous présentons dans le cadre du Festival Mai Photographies 3 chapitres de The Roma Journeys: Hongrie, Roumanie, France. Les 4 autres chapitres (Grèce, Inde, Russie, Finlande) seront présentés à L'Imagerie de Lannion pendant les Estivales Photographiques du Trégor du 30 juin au 29 septembre 2012.
© Joakim Eskildsen, Caroro et sa famille, Stefanesti, Roumanie
série The Roma Journeys / Courtesy Gallery TAIK
Joakim ESKILDSEN - The Roma Journeys
Exposition présentée du mardi 15 mai au samedi 23 juin 2012
Esplanade Julien Gracq 29000 Quimper
02 98 98 86 60
> Ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h
Guillaume HERBAUT
La Zone
© Guillaume Herbaut, Palieska
série La Zone, 2009 -2011 / Courtesy Agence Institute
Je vois, devant moi, ce pont enneigé, la lumière bleutée du soir et des traces de loups. Depuis deux jours, je suis dans la zone interdite de Tchernobyl. Je ne voulais pas y retourner. J’y avais passé trop de temps entre 2009 et 2011. Quatre mois à me perdre dans ce territoire interdit qui me fascine depuis mon premier voyage en 2001. Une attirance et une répulsion dans le même temps. La peur de la plaque trop contaminée. La zone est devenue pour moi un espace de réflexion. Tchernobyl ne m’intéresse plus, ni son histoire, ni ses conséquences. Je voudrais fermer les yeux et oublier. Et pourtant, je vois Piotr qui marche dans la neige, il va traverser la zone interdite pour y voler du métal contaminé. J’entends Igor me dire, «je serais ton ombre». Je vois Larissa se déshabiller dans cet hôtel d’Ivankov «mais pourquoi je fais cela?». Je sens l’haleine alcoolisée des miliciens. «Nous étions furieux. Vous arrêtez dans la zone, nous aurait valu une prime». Je vois Vladimir chanter et me faire boire à en être malade. Je vois dans les brumes alcoolisées cet homme se faire lyncher. J’entends le bruit sourd de son crâne cogner le sol, j’entends mon radiomètre crier, et me dire je ne dois pas rester.
Tchernobyl vrille ma tête et mes repères, et aujourd’hui il est bien difficile de m’en défaire. Et puis il y a ce pont, et ces traces de loups dans la neige. Il y a cette eau noire et profonde. La rivière Uzh. Je dois partir. Un pas de trop, un choc, je sens l’eau glaciale me transpercer et me rend compte que la neige cachait un trou. Mon tibia est touché. Rien de grave, si ce n’est la peur. Et la confirmation que pour moi le voyage doit se finir.
En 2001, j’étais allé à Tchernobyl, et j’avais consacré mon travail sur la mémoire de la catastrophe et sur notre rapport à la radioactivité. Tchernobyl m’avait fait passé du noir et blanc à la couleur et du mouvement à la frontalité. En résumé j’allais du reportage au documentaire, me poussant à réfléchir sur mon approche dans le photojournalisme. En 2009, Tchernobyl me permettait de considérer la réalité comme une matière dans laquelle je pouvais me noyer, de pousser le sentiment de fiction et de sortir d’une photo arrêtée.
Avec le temps, Tchernobyl est devenu un repère comme un phare à la lumière morbide.
Guillaume Herbaut
© Guillaume Herbaut, Palieska série La Zone, 2009 -2011 / Courtesy Agence Institute |
Guillaume HERBAUT - La Zone
Exposition présentée du mardi 15 mai au samedi 23 juin 2012
> Le Prieuré de Locmaria,
Place Bérardier 29000 Quimper
06 49 42 76 10
> ouvert du mardi au samedi de 15h à
19h
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